Y a-t-il une autorité qui régit la liturgie? L’article commence par étudier la portée de l’adage lex orandi, lex credendi; on découvre ainsi que la lex en question est celle de l’Écriture, reçue par les Églises, et mise en oeuvre dans leurs liturgies. La suite de l’article tente de préciser les niveaux d’autorité de chacune de ces instances. L’Écriture apparaît comme la norme fondamentale; l’Église a la charge de veiller à la correspondance entre les données bibliques et les normes liturgiques; (...) les liturgistes enfin ont à exercer une certaine autorité sur la liturgie, afin que les réalisations correspondent aux intentions ainsi précisées. (shrink)

Le statut des fidèles divorcés remariés est cause de malaise. Cet article se propose d’exposer la doctrine de l’Église catholique en ce domaine, de l’analyser et de faire apparaître les insatisfactions qu’elle suscite. Dans une seconde partie, il tente d’ouvrir une nouvelle voie. Celle-ci suppose la prise en considération de l’échec, dans la vie chrétienne. Elle déplace le moment où l’Église intervient, pour le situer non plus lors d’un second mariage, mais au moment de la faillite du premier. Elle propose (...) aux personnes en cause un accompagnement ecclésial, et le sacrement de réconciliation qui les rétablit dans la communion plénière avec l’Église. (shrink)